• Dark (série, 2019)

    Crédit photo et vidéo :  Wiedemann & Berg Television

     

    Résumé : Un enfant disparait dans une petite ville allemande de Winden. Sa disparition a lieu à proximité d'une forêt où se trouve une grotte et une centrale nucléaire. La recherche de cet enfant va pousser les habitants de la ville à chercher des réponses à de nombreuses disparitions similaires.

     

    Tout se déroule à merveille jusqu'à l'épisode 8, où le scénario part dans tous les sens... 

    Je dois dire que les tous premiers épisodes me paraissaient vraiment réussis, surtout d'un point de vue scénaristique, car ils entretenaient habilement les mystères et le suspens. 

    Jusqu'à l'épisode 8, le défaut principal de cette série était la profusion de personnages (il est en effet souvent difficile de s'y retrouver !)...

    Ensuite, j'ai eu la sensation que le train de Dark déraillait complètement : phrases énigmatiques devenues trop fréquentes, comportements curieux de personnages poussés à des paroxysmes, phénomène de "zapping" trop courant entre chaque personnage et chaque époque.

    A bien y réfléchir, le défaut de Dark est sûrement d'être trop gourmand, de vouloir assaisonner trop fort ce récit qui était pourtant déjà bien relevé...

    Du côté des acteurs, j'ai beaucoup apprécié l'interprétation de Oliver Masucci, qui possède une véritable "gueule de cinéma" comme l'on en voit peu, et qui fait étalage de son talent éclatant à l'écran. 

    Je ne pense pas regarder la saison 2, j'ai trop été déçu par les deux derniers épisodes. Je laisse le soin à ceux qui voudraient poursuivre l'aventure au delà d'émettre des critiques sur les épisodes de la saison 2.

     

    MA NOTE GENERALE (Saison 1) : 6/10

     

     

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  • Chernobyl (série, 2019)

     

    Crédit photo et vidéo : HBO

     

     

    Résumé : une reconstitution de l'histoire de la catastrophe de Tchernobyl qui s'est produite le 26/04/86, de l'explosion du coeur du réacteur aux répercussions au sein de l'URSS.

     

    Une oeuvre que je qualifierai de vertigineuse. Vertigineuse par le sujet qu'elle traite, manifestement encore hautement sensible aujourd'hui.

    Vertigineuse aussi par les efforts consentis pour recréer cette atmosphère d'une gravité exceptionnelle, de la salle des commandes de la centrale nucléaire aux plus hautes autorités soviétiques.

    Et enfin, vertigineuse pour la qualité de ses interprétations, pour la reconstitution des décors de l'époque, pour sa bande sonore dont peu d'équivalents sont aussi générateurs d'angoisses.

    Regarder cette série, c'est aussi accepter sciemment quelque chose qui peut, potentiellement, être très lourd à porter émotionnellement parlant. Certains ne supporteront peut être pas la rudesse de certaines scènes, et préféreront ne regarder qu'un seul épisode à la fois.

    Chernobyl, c'est un petit peu comme si l'on se soignait péniblement avec un médicament amer : il nous faut notre dose mais la potion est délicate à avaler.

    Le plus dur à accepter est sans doute le fait que tout cela ait pu exister un jour, même si certains pans entiers de cette histoire sont toujours encore contestés aujourd'hui par les autorités russes, en passe de lancer une contre série prochainement. (voir ici)

    Toutes les vérités ne sont jamais bonnes à dire ou à diffuser, c'est évident. Peu importe ce qui peut être vrai ou faux, au fond, car Chernobyl casse les codes des catastrophes traditionnelles. Peu importe également si l'on connait déjà la fin de l'histoire, tant de sacrifices humains ne pouvant jamais être oubliés.

     

     MA NOTE GENERALE : 8/10

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  • Enquêtes codées (série, 2012)

    Crédit photo et Vidéo : NETFLIX, ITV, STV, UTV

     

    Résumé : Pendant la seconde guerre mondiale, quatre femmes travaillant pour le gouvernement britannique parviennent à percer le mystère des messages cryptés allemands, permettant aux alliés d'avoir une longueur d'avance. Alors que chacune d'entre elle a refait sa vie sept ans après la fin de la guerre, leur ancienne chef de bureau, éconduite par les services de police, leur propose de collaborer pour résoudre des enquêtes criminelles.

     

    Pas d'effusion de sang inutile, de tueurs barbares ou de méthodes expéditives du côté "des justes" (ou des "bons", au choix), cela change beaucoup d'autres séries relatives elles aussi à des enquêtes criminelles.

    Ce quatuor de drôles de dames opère avec des méthodes artisanales (cartes, clés de chiffrement, stylos et feuilles de papier) et avec douceur, n'hésitant pas à user de subterfuges divers et variés (séduction, supercherie) pour parvenir à leurs fins.

    En se heurtant à certains aspects illégaux de leurs enquêtes, ces femmes courageuses sont obligées de s'adapter dans une époque, où, faut il le rappeler, le pouvoir appartient souvent aux hommes.

    Elles en apprennent ainsi beaucoup sur la nature humaine, sur leurs capacités de résistance au stress ou encore sur les méthodes (parfois discutables) de la police de sa royale majesté.

    C'est léger, propre, particulièrement bien interprété et très singulier. Et cela semble particulièrement adapté à un public féminin tant les hommes n'y occupent que des rôles secondaires.

     

    MA NOTE GENERALE (Saison 1 et 2) : 6/10 

     

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  • Dead to Me (série, 2019)

    Crédit Photo et vidéo : NETFLIX

     

    Résumé : Jean est une femme d'une quarantaine d'années qui accuse le coup après que son mari ait été tué par un chauffard qui a pris la fuite une fois son forfait commis. Elle tente coûte que coûte de retrouver cet assassin et de reconstruire une vie familiale avec son garçon. Lors d'un groupe de parole réservé aux personnes endeuillées, elle fait la connaissance de Judy, qui va devenir sa meilleure amie mais cache bien des secrets...

     

    Tout est assez bien réfléchi dans cette série, dont le scénario est d'une limpidité rare.

    En filigrane, l'enquête sur le meurtre du mari de Jean incite fortement à la poursuite de chaque épisode.

    Seul un groupe très restreint de personnages (se comptant sur les doigts d'une seule main) prend activement part au déroulement du scénario.

    Les états d'âme de ces personnages (en particulier ceux de Jain et Judy) nourrissent perpétuellement des dialogues simples, crédibles et tranchants, dont certains ne sont pas sans rappeler, par leur désinvolture, ceux de Desperate Housewifes. (Série, 2004).

    Les cadrages, les performances de deux actrices principales ou encore les décors ont tendance à élever l'ensemble bien au delà de la série B, même si les amateurs d'action n'y trouveront jamais leur compte.

    C'est plutôt sobre, assurément féministe et naturellement porté sur la complexité des rapports humains.

     

    MA NOTE GENERALE (saison 1) : 6/10

     

     

     

     

     

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    22.11.63 (série, 2016)

    Crédit Photo et vidéo : HULU, Bad Robot Productions, Warner Bros

     

    Résumé : Professeur, Jake Epping mène une vie morne. Sa vie change le jour où son vieil ami Al Templeton lui dévoile l'existence d'un portail temporel qui permet de revenir en 1960. Al lui confie une mission qu'il ne peut plus exercer : remonter le temps afin de trouver un moyen d'empêcher le meurtre de JFK et ainsi transformer le présent en un monde meilleur. Le chemin sera bordé d'embûches...

     

     

    Encore une série ou un film avec un portail temporel ? oui, mais celui-là permet de remonter dans les années 60, et c'est bien tout ce qu'il permet, rien de plus. 

    En soit, c'est déjà pas si mal. Les films et les les séries grouillaient déjà de machines à voyager dans de multiples périodes du passé et du futur. 

    Le voyage temporel représente un filon inépuisable pour les productions cinématographiques de SF, et il sera sans doute toujours ainsi, en témoigne cette dernière production de NETFLIX,  (See You Yesterday)

    Néanmoins, il fallait impérativement une idée originale pour se démarquer des autres productions. Dans ce thème où brille toujours la légendaire saga de "Retour vers le Futur", d'autres séries récentes mais de qualité comme "si je ne t'avais pas rencontrée" (voir ici), ont fait depuis des apparitions assez remarquées dans le paysage cinématographique.

    Fort de ce constat, le roman de Stephen King (du même nom) basé sur l'assassinat de JFK constituait une bonne opportunité. Encore fallait-il ne pas la rater...

    Dès les premiers instants de cette production, l'on se prend facilement d'affection pour le personnage principal, incarné par l'acteur et mannequin James Franco (ci-dessous), qui se retrouve embringué dans une mission aussi surprenante que risquée.

    22.11.63 (série, 2016)

    La reproduction de la période des années 60 est conforme à l'idée que l'on s'en fait généralement, au point de s'y méprendre. Mais ce qu'il y'a de plus impressionnant, c'est le respect des éléments historiques de l'enquête sur l'un des assassinats politiques les plus connus du siècle dernier : tout, du choix des acteurs aux décors est réalisé avec un professionnalisme déconcertant.

    Des voyages dans le temps comme celui-là, l'on en redemande, d'autant que la mission s'accompagne d'une touche féminine non négligeable avec la présence de l'irrésistible Sarah Gadon. (ci-dessous)

    22.11.63 (série, 2016)

    En conclusion, 11.22.63 (titre original) s'avère être un plaisir pour les yeux, le coeur, et l'esprit.

     

    MA NOTE GENERALE : 7,5/10

     

     

     

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