• L'Empereur de Paris (à l'affiche actuellement)

     

    L'Empereur de Paris (à l'affiche actuellement)

    Crédit photo et vidéo : Mandarin Cinéma

    Résumé : Les tribulations d'Eugène-Francois Vidocq, ancien bagnard qui va devenir successivement drapier avant de travailler pour la sûreté de Paris...

     

    J'ai pu voir ce film dans une salle minuscule (50 places) mais pleine à craquer où les cheveux blancs étaient de rigueur....Fort heureusement, quelques uns commencent à poindre chez moi, ce qui m'a permis de passer presque inaperçu !

    Plaisanterie mise à part, il s'agit pour moi de l'une des meilleures productions françaises du genre de ces dernières années.

    Puisqu'il faut bien débuter cette critique par un aspect de cette production, je tenais d'abord à saluer cette prouesse de la reconstitution de Paris sous l'ère napoléonienne. En effet, partant d'une simple ruelle parisienne ou d'endroits plus prestigieux, les cadrages panoramiques alternant zoom arrière et avant nous offrent des aperçus fascinants d'un autre siècle.

    Question décors, donc, rien à redire, tout comme ce qui touche au domaine des costumes et des accessoires, impeccables et fidèles à l'époque napoléonienne.    

    Comme vous le savez très certainement, le scénario est basé sur l'histoire du très célèbre Vidocq, ancien bagnard qui prendra bien plus tard la tête de la brigade de sûreté de Paris (voir ici).

    Evidemment, l'Empereur de Paris s'est sûrement accordé quelques largesses avec la réalité historique pour satisfaire le public.

    Certains auraient beau jeu aussi de critiquer son classicisme en matière scénaristique, les palabres d'un autre temps ou encore la brutalité de certaines scènes d'action. Toujours est-il qu'il retranscrit assez fidèlement l'atmosphère d'une époque, qu'il fait émerger des personnages audacieux et attachants gravitant autour de Vidocq.

    Alors bien sûr, dans ces conditions, le contexte historique passe au second plan puisque la dynamique du scénario repose exclusivement sur les circonvolutions autour du personnage principal.

    Le triptyque romance/action/suspens est parfaitement fonctionnel et il accapare constamment l'attention du public : combats épiques, luttes d'influences dans les cercles de pouvoir, fourberies et vengeance se multiplient avec une certaine maestria dans la mise en scène.

    Vincent Cassel fait un Vidocq impressionnant après avoir fortement payé de sa personne (musculation, gain d'une bonne vingtaine de kilos !). Quant aux seconds rôles comprenant notamment Patrick Chesnais (M. Henry) et Fabrice Luchini (Fouché), ils ont l'air de s'épanouir pleinement dans leurs costumes respectifs.

    Bref, une muse d'exception a dû passer par là car il y'a belle lurette que je n'ai pas vu une production française aussi bien menée de long en large.

     

     

     MA NOTE GENERALE : 8,5/10

     

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