• Lovely Bones (film, 2009)

    Credit photo et vidéo : Dreamwork SKG, Film 4, Wingnut Films

     

    Résumé : Dans les années 70, une jeune fille (Susie) se fait assassiner près de sa maison. Susie se voit alors dans une sorte de paradis, d'où elle peut observer les faits et gestes de sa famille ainsi que de son meurtrier.

     

    L'idée qu'un fantôme puisse errer plus ou moins partiellement dans notre monde le temps de résoudre certaines choses et/ou d'obtenir justice (pour les assassinés) a permis de produire de très belles oeuvres au cinéma.

    Souvenez-vous par exemple de l'émouvant "Ghost" avec Patrick Swayze (1990), ou encore dernièrement de la série "Beau séjour" dont j'ai eu le plaisir de parler ici.

    Cette production est bien loin d'approcher ce gratin cinématographique en la matière. Si le jeu des acteurs est plutôt bon, tout le reste frôle la médiocrité...Et pour cause : au lieu de s'orienter clairement vers un genre déterminé (thriller ou fantastique), le scénario semble constamment hésiter entre les deux genres jusqu'à la fin, au point de se perdre dans des circonvolutions psychédéliques/féériques totalement inutiles relatives à une sorte de "no man's land" de la mort.

    Cette absence d''une direction claire dans le scénario fait s'évaporer la plupart de son charme au fil du temps, le spectateur y trouvant rarement de quoi frémir, retenir son souffle ou s'exalter. 

    Le final étant sans aucun doute le plus gros raté de cet ensemble peu inspiré et inspirant.

     

    MA NOTE GENERALE : 4,5/10

      

     

     

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  • Her (film, 2013)

    Crédit Photo et vidéo : Annapurna pictures 

     

    Résumé : Théodore travaille comme écrivain public pour une petite entreprise. Son job est de rédiger toutes sortes de lettres pour des clients. Divorcé depuis un an, il peine à se remettre de sa rupture. Par curiosité autant que par désoeuvrement, il installe un nouveau système d'exploitation ("OS1") doté d'une intelligence artificielle sur son ordinateur. Ce système d'exploitation révolutionnaire va prendre l'allure d'une voix féminine avec laquelle il va vivre une relation amoureuse assez singulière...

     

    Une romance futuriste assez inédite et plutôt agréable à suivre, tant des sujets sensibles comme le vécu d'un divorce, la sensibilité ou la solitude sont maniés avec talent et légèreté.

    Le personnage de Théodore (joué par Joaquin Phoenix) est tellement pétri de qualités humaines qu'il ne peut qu'être sympathique aux yeux du spectateur. 

    Son univers est finalement assez proche du nôtre, mis à part les progrès fulgurants réalisés avec l'intelligence artificielle.

    Le seul reproche que l'on pourrait peut être adresser revient au scénario, qui pousse l'expérience dans ses retranchements ultimes et aurait pu être nettement écourté. 

    L'on pourrait également reprocher, dans l'absolu, cet accaparement du film par le personnage principal et celui de sa voix féminine assez enivrante (la comédienne Audrey Fleurot, qui a bien fait du chemin depuis Kaamelot). 

    Envoûtant, porteur d'un message intelligible (attention au développement de l'intelligence artificielle), poétique mais un poil trop long.

     

     MA NOTE GENERALE : 7/10

     

     

     

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    La Mule (à l'affiche actuellement)

    Crédit photo et Vidéo : Malpaso Productions, Warner Bros, Impérative Entertainment

     

    Résumé : A plus de 80 ans, Earl Stone en est réduit à convoyer de la drogue pour un cartel mexicain...Après s'être brouillé avec une bonne partie de sa famille et avoir fait faillite dans l'horticulture.

     

    Je vais probablement me faire l'avocat du diable mais je me suis copieusement ennuyé devant ce film, qui peut pourtant se targuer de très bonnes critiques ici et là...Pour être parfaitement honnête, je n'y ai strictement rien trouvé de stimulant.

    Mes griefs sont nombreux, à commencer par le fait qu'il n'y ait quasiment aucune scène d'action digne de ce nom. Les rebondissements, même s'ils ont le mérite d'exister, sont mornes. C'est bien l'un des principaux reproches que j'aurais à faire à ce film : parfois malaisant, souvent triste voire glauque.

    Certains autour de moi m'ont certifié l'avoir apprécié pour son côté "film d'auteur", mais ils ne m'ont pas pour autant convaincu par leurs arguments.

    Les scènes fades s'enchainent, au gré des trajets effectués par notre bon vieux Clint qui n'est pas parvenu à me faire éprouver autre chose que de la compassion pour son personnage et son entourage.

    Il faut attendre une éternité pour esquisser un premier sourire (l'humour a fini malencontreusement aux oubliettes), et attendre encore au moins le même laps de temps pour assister à un final qui est du style à vous ruiner le moral pour le restant de la journée.

    Cette légende cinématographique qu'est Clint EastWood mérite en tous cas bien mieux qu'une porte de sortie comme celle-ci (en espérant qu'elle ne soit pas sa dernière).

    Je tenais quand même à souligner le message (simple et vibrant), que fait passer habilement cette production. Mais cela m'a semblé bien trop léger m'en laisser un souvenir inoubliable et le recommander.

     

    MA NOTE GENERALE : 4,5/10

     

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    Into The Wild (film,  2008)

    Crédit photo et Vidéo :  Paramount Vantage

    Résumé : Christopher est fraichement diplômé d'une université réputée...Mais contre toute attente, il va préférer partir à l'aventure et vivre une vie de bohème avant de réaliser son rêve ultime : vivre en harmonie avec la nature en Alaska. Basé sur l'histoire vraie de Christopher McCandless

     

    Cette odyssée d'un jeune assoiffé de liberté est par beaucoup de côtés relativement intéressante, ne serait-ce que par l'intérêt que suscite le personnage, lui qui avait toutes les cartes en main pour s'insérer durablement dans la société, et qui a préféré partir tout plaquer pour vivre un rêve fou.

    Alors que l'on commence à peine à goûter à son aventure en Alaska, les flash-back réguliers coupent net le charme de ces paysages nordiques, sans même que l'on s'attarde sur la rude vie courante de ce Robinson Crusoé. 

    Autant dire qu'il m'a été très désagréable de passer brutalement de ce cadre de vie sauvage à un campus bourré d'étudiants ou une mégapole crasseuse et bruyante. Bref, j'aurais sûrement préféré une narration plus linéaire, avec un peu moins de retours sur le passé.

    Autre reproche, cette apologie constante du nihilisme dans sa forme la plus pure. Prôner le détachement vis à vis de tout et vivre sans aucune contrainte, l'idée est belle et romantique, mais j'ai ressenti plusieurs fois une forme de désintérêt pour ces relations humaines, dont beaucoup m'ont semblé trop opportunistes et superficielles.

    La plus belle réussite de ce film est sûrement la performance de l'acteur Emile Hirsch, extraordinaire dans ce rôle. Les prises de vue des paysages grandioses compensent aussi largement les quelques agacements ressentis ici et là, notamment du fait d'un développement chaotique et longuet du scénario.

     

    MA NOTE GENERALE : 6/10

     

     

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  • Margin Call (film, 2012)

    Crédit Photo et vidéo : Before The Door Pictures, Benayora Pictures, Margin Call, Sakonnet Capital Partners,  Washington Square film

     

    Résumé : Peu de temps avant la crise de 2008, une firme d'investissement décide de procéder à un plan de licenciement d'un grand nombre de ses employés. Eric Dale, responsable de la gestion des risques, fait les frais de ce plan. Avant son départ brutal, celui-ci confie à l'un de ses meilleurs éléments une clé USB contenant un travail qu'il n'avait pas terminé...Et qui rend très probable la faillite de la firme.

     

    De la testostérone à profusion et très peu de femmes dans ce récit qui démontre, s'il le fallait encore, le caractère implacable de la logique financière, et les côtés immoraux et irresponsables de la prise de décision dans certaines sociétés financières. 

    Dans cette firme, tout le monde a conscience de n'être qu'un numéro, payé grassement pour manipuler des chiffres...Un numéro qui peut sortir à tout moment par la petite porte s'il fait de mauvais choix ou si la conjoncture est mauvaise.

    Le scénario prend souvent beaucoup de hauteur et contrairement à certains films relatant la crise de 2008, il n'a pas besoin de faire beaucoup de pédagogie financière puisque tout est assez facile à comprendre.

    Les acteurs, Kevin Spacey en tête, font facilement prendre cette mayonnaise de hauts dirigeants qui découvrent l'ampleur du désastre... et se voient contraints de prendre des mesures qui vont provoquer des faillites en cascade.

    C'est assez agréable à regarder jusqu'à la fin car une grande importance est accordée aux rapports humains et à la psychologie des personnages, le tout agrémenté par une bande sonore qui sait faire monter la pression.

     

    MA NOTE GENERALE : 7/10

     

     

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