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    Working girls (série, 2012)

    Crédit Photo et Vidéo : CANAL +

     

    Résumé : le quotidien d'au moins six femmes en entreprise, de la PDG loufoque à la DRH nymphomane en passant par la secrétaire débordée par ses obligations familiales.

     

    Working Girl est un peu une émanation de "caméra café" en version féminine. La grande différence, c'est que cette série propose une plus grande gamme de situations comiques et de personnalités (qui vont de la nymphomane à la souffre-douleur) en entreprise, les réalisateurs se refusant de rester cantonnés à un lieu précis pour le tournage des scènes.

    Les scènes sont rapides et se présentent comme des sketchs (elles durent rarement plus de deux minutes), des scènes figurant dans des épisodes aux formats également très courts (qui ne dépassent jamais les 15 minutes).

    Ne regardez pas cette série si vous ne supportez pas le "pipi caca" et le grivois, c'est ici le fond de commerce principal des réalisateurs qui parient probablement sur une ouverture d'esprit maximale pour susciter le rire ou le sourire auprès du public, avec plus ou moins de succès au tournant.

    L'excellentissime humoriste Blanche Gardin fait une apparition remarquée et y a probablement affuté ses armes depuis le Jamel Comédy club où elle avait été découverte. Notons aussi qu'une quatrième saison est en cours de tournage, ce qui laisse présumer que l'audience est à la hauteur des espérances des producteurs.

    MA NOTE GENERALE : 5,5/10

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  • Tout le monde debout (film, 2018)

    Crédit photo et vidéo : GAUMONT, LGM Cinéma SAS

    Résumé : Jocelyn et dirigeant d'une marque sportive. Dragueur impénitent, il est habitué à mentir pour parvenir à ses fins...Quitte à passer pour un handicapé aux yeux de l'une de sa future cible amoureuse. 

    Alexandra Lamy est tellement naturelle et étincelante dans cette seconde peau de personne handicapée en fauteuil roulant que cela en deviendrait presque louche.

    Un scénario signé Franck Dubosc dans lequel il joue encore et toujours le rôle d'un vilain garçon (mais pas trop méchant quand même) qui a réussi sa vie professionnelle mais se trouve empêtré dans un gros mensonge par simple soif de conquêtes féminines.

    Ce personnage de Jocelyn colle trop aux interprétations habituelles de Franck Dubosc, ce qui en devient  presque sans surprise pour nous.

    Sous une approche globale, cette comédie semble constamment marcher sur des oeufs vis à vis d'un sujet sensible et ne nous offre pas une vision réaliste de ce que peuvent vivre au quotidien les vraies personnes handicapées (lesquelles sont trop peu présentes dans ce film).

    Reste que cette production est une belle ode à la tolérance, qu'elle interpelle sur le respect mutuel dans les rapports amoureux et qu'elle manie avec un humour empreint de tendresse des sujets peu courants. (sexualité des handicapés, handisport, etc).

    MA NOTE GENERALE : 6/10

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  • Stella Blomkvist (série, 2017)

    Crédit photo : Eythór Jóvinsson

    Description : dans une Islande où règne un gouvernement qui pratique allègrement malversations et corruption, une avocate se retrouve impliquée dans une affaire d'état...

    Le synopsis fait assez saliver, surtout pour ceux qui aiment l'ambiance particulière des polars nordiques. Mais pour beaucoup de curieux, la désillusion sera probablement au bout du chemin : les promesses du pitch et du descriptif tombent rapidement en lambeaux au bout de quelques épisodes.

    Beaucoup trop de paillettes ont été jetées autour d'une avocate qui trouve toujours réponse à tout et ne parvient jamais à nous persuader du côté réaliste de son enquête.

    Archétype de la femme indépendante, Stella aime le whisky, l'argent facile, les cigarettes et le sexe. Un portrait féminin si explosif procurait déjà une odeur de soufre à cette jeune série...Une odeur qui s'évapore assez facilement, tant les dialogues manquent de hauteur et le scénario de profondeur.

    Soulignons aussi une autre pointe nocive : une bande sonore inadaptée et trop criarde.

    Pour résumer, dans cette série, l'Islande fait un peu penser à une bourgade où l'on rencontre le premier ministre au café du commerce en lui tapant sur l'épaule ...Tout est simpliste, simplifié à l'extrême, au point que le spectateur un peu plus futé que la moyenne peut avoir la sensation d'avoir été piégé...

    MA NOTE GENERALE : 4/10

     

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